Préparer le bac de français, c’est avant tout bien connaître les attentes des correcteurs et des examinateurs. L’article ci-dessous vous propose de faire le tour de la question : quel programme ? quel sujet ? quel barème ? pour tout savoir sur l’épreuve écrite !
Durée 4 heures
Coefficients :
– 3 en série L
– 2 en séries ES et S
– 2 en séries technologiques (hors STAV)
Programme
Les épreuves anticipées de français portent sur le contenu du programme de la classe de première ; elles évaluent dans le cadre d’un sujet unique les objets d’étude communs à l’ensemble des séries et, pour la série L, ceux de français et de littérature. Elles permettent de vérifier les compétences acquises en français tout au long de la scolarité et portent sur les contenus du programme de la classe de première.
Le sujet
Les sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus), comprenant éventuellement un document iconographique contribuant à la compréhension ou enrichissant la signification de l’ensemble.
Il doit s’inscrire dans le cadre d’un ou de plusieurs objets d’étude du programme de première, imposés dans la série du candidat, et ne doit pas réclamer un temps de lecture trop long.
La question de corpus – barème
Une ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses rédigées peuvent être proposées aux candidats. Elles font appel à leurs compétences de lecture et les invitent à établir des relations entre les différents documents et à en proposer des interprétations. Ces questions peuvent être conçues de façon à aider les candidats à élaborer l’autre partie de l’épreuve écrite, la partie principale consacrée à un travail d’écriture.
Lorsque de telles questions sont proposées, le barème de notation est explicitement indiqué, le nombre de points attribué aux questions n’excède pas 4 points dans les sujets des séries générales et 6 points dans les sujets des séries technologiques.
Trois sujets d’écriture au choix – barème
Qu’il soit ou non accompagné de questions, le sujet offre le choix entre trois types de travaux d’écriture, liés à la totalité ou à une partie des textes étudiés : un commentaire ou une dissertation ou une écriture d’invention. Cette production écrite est notée au minimum sur 16 points pour les sujets des séries générales et sur 14 points pour les sujets des séries technologiques quand elle est précédée de questions, sur 20 dans toutes les séries quand il n’y a pas de questions.
Le commentaire littéraire
Le commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également proposé de comparer deux textes. En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu’il a retenu de sa lecture et justifie son interprétation et ses jugements personnels.
En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail.
La dissertation
La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle et argumentée à partir d’une problématique littéraire issue du programme de français. Pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur les textes dont il dispose, sur les « objets d’étude » de la classe de première ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle.
L’écriture d’invention
L’écriture d’invention contribue, elle aussi, à tester l’aptitude à lire et comprendre un texte, à en saisir les enjeux, à percevoir les caractères singuliers de son écriture. Elle permet au candidat de mettre en œuvre d’autres formes d’écriture que celles de la dissertation ou du commentaire. Il doit écrire un texte en liaison avec celui ou ceux du corpus et en fonction d’un certain nombre de consignes rendues explicites par le libellé du sujet.
L’exercice se fonde, comme les deux autres, sur une lecture intelligente et sensible du corpus et exige du candidat qu’il se soit approprié la spécificité des textes dont il dispose (langue, style, pensée) afin d’être capable de les reproduire, de les prolonger, de s’en démarquer ou de les critiquer.
L’écriture d’invention peut prendre des formes variées. Elle peut s’exercer dans un cadre argumentatif :
– article (éditorial, article polémique, article critique, droit de réponse, etc.) ;
– lettre (correspondance avec un destinataire défini dans le libellé du sujet, lettre destinée au courrier des lecteurs, lettre ouverte, lettre fictive de l’un des personnages présents dans l’un des textes du corpus, etc.) ;
– monologue délibératif ; dialogue (y compris théâtral) ; discours devant une assemblée
– récit à visée argumentative (fable, apologue, etc.).
Mais, lorsqu’elle concerne le genre narratif, elle peut s’appuyer sur des consignes impliquant les transformations suivantes :
– des transpositions : changements de genre, de registre ou de point de vue ;
– ou des amplifications : insertion d’une description ou d’un dialogue dans un récit, poursuite d’un texte, développement d’une ellipse narrative, etc.
Le document iconographique, s’il est joint au corpus, ne peut pas servir de support. En aucun cas il ne sera demandé d’en faire une étude pour lui-même.
Pour des informations plus précises, vous pouvez aller sur le site de l’Éducation Nationale :
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Bonjour sa serais possible d’avoir des fiches lectures analytiques sur par exemple:
-Discours du 17 septembre 1981, de Robert Badinter.
-Beccaria, Des Délits et des peines, 1764 (extrait).
-Joseph de Maistre , Les Soirées de Saint-Petersboug, 1821 (extrait).
-Henri-Clément Sanson , Sept Générations d’exécuteurs 1688-1847,1863 (extrait).
-V.Hugo , Le dernier jour d’un condamné, 1829, Extrait de la préface de 1832.
-Camus, A. Réflexions sur la guillotine, 1958.
-Valéry Giscard d’Estaing, Allocution de début d’année à la cour de cassation,1981.